La financiarisation du logement


Le terme « financiarisation » décrit le fait que le logement est de plus en plus traité comme une marchandise — un véhicule de richesse et d’investissement — plutôt que comme un droit de la personne et un bien social pour les personnes et les communautés.

Il s’agit d’une tendance qui expose la domination croissante des acteurs financiers dans le secteur du logement. Cela a commencé dans les années 1990, lorsque le Canada a permis la création de fiducies de placement immobilier et a autorisé les fonds de pension à investir dans les marchés et les instruments financiers.

La financiarisation traite le logement comme un actif financier et un outil de profit pour les investisseurs, plutôt que comme un droit fondamental de la personne pour tous et toutes. Selon nos études, de 20 % à 30 % des logements locatifs au Canada sont financiarisés, et ce sont les groupes défavorisés qui sont les plus touchés.

La financiarisation est un problème en matière de droits de la personne. Elle a des conséquences importantes sur l’abordabilité, la sécurité d’occupation et les conditions d’habitabilité des logements locatifs pour les locataires. Elle augmente le risque de maladie et de décès chez les personnes âgées et les personnes en situation de handicap dans les établissements de soins de longue durée.

La financiarisation est un problème prioritaire pour la défenseure fédérale du logement.

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