Rapport annuel 2011 - Page 2


Message de la secrétaire générale

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L’année 2011 a marqué un jalon dans un processus triennal d’examen critique du rôle de la Commission et de ses activités.

Tout au long du processus mené à  l’échelle de la Commission, nous nous sommes mis au défi à  chercher des façons de mieux répondre aux besoins des Canadiens. Nous avons réévalué les hypothèses sous-jacentes afin de trouver des moyens d’améliorer la productivité, l’efficacité et l’efficience dans tous les aspects de nos activités. Pendant tout ce temps, nous nous sommes efforcés d’optimiser 

l’incidence de nos activités pour en bénéficier toute la société canadienne.

Nous avons investi dans l’élaboration d’outils en ligne plus efficaces. Nous avons rationalisé notre modèle de prestation de services, ce qui a entraîné la fermeture de certains bureaux régionaux. Nous avons mis au point une approche simplifiée et davantage axée sur la collaboration pour les vérifications de l’équité en matière d’emploi et amélioré par le fait même la portée des vérifications menées dans la sphère fédérale. Nous avons clarifié notre rôle sur la scène internationale de sorte qu’il reflète les priorités canadiennes. Et nous avons mis sur pied une direction générale des communications distincte ayant pour mandat de veiller à  ce que le débat public sur les enjeux relatifs aux droits de la personne touchant les Canadiens soit éclairé par des renseignements judicieux et une bonne compréhension de la situation.

L’abrogation de l’article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne, qui avait pour effet d’exclure tous les différends relevant de la Loi sur les Indiens, a suscité un nouveau type de dossiers. Pour nous y attaquer, il a fallu nouer beaucoup de nouvelles relations, nous mettre en mode écoute et nous familiariser avec les lois et les coutumes autochtones ancestrales.

Par ailleurs, nous avons continué de mettre à  profit notre connaissance des autres organisations sous réglementation fédérale afin d’avoir une meilleure idée de l’aide que nous pouvons leur apporter. Nos rapports avec le secteur public sont à  cet égard dignes de mention. Grâce aux efforts déployés au cours des trois dernières années, la Commission canadienne des droits de la personne est mieux à  même de prévoir les changements, de réagir aux nouveaux enjeux et d’aider le secteur public à  s’adapter aux nouvelles réalités. Notre organisme est particulièrement bien placé pour intervenir dans le domaine puisqu’il fait partie de la fonction publique et qu’il fonctionne en toute indépendance.

En collaborant plus étroitement avec les employeurs, qu’il s’agisse de ceux du secteur public, des collectivités des Premières nations ou des industries du secteur privé sous réglementation fédérale, nous avons pu les aider à  s’acquitter de manière plus proactive des obligations qui leur incombent en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne et de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Cette approche axée sur la collaboration a renforcé le mandat de catalyseur de changement dévolu à  la Commission en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Nous vivons à  une époque où le rythme des changements remet en cause la pertinence des institutions gouvernementales. Je suis reconnaissante à  tous les employés de la Commission pour le dévouement indéfectible et les efforts inlassables dont ils ont fait preuve afin de relever ces défis. Et je ne doute pas que le travail effectué au cours des trois dernières années a mieux outillé la Commission pour répondre aux besoins des Canadiens et mériter la confiance qu’ils lui accordent.

Karen Mosher
Secrétaire générale

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